Ode à l’impulsivité: Trente-six heures à Londres
J'ai mis du temps à me rendre compte que c'était une bonne chose, mais alors qu’il me faut parfois un temps fou pour prendre une décision, il m'arrive fréquemment aussi de fonctionner par impulsivité.
Cette impulsivité peut sembler un peu folle de l’extérieur, mais elle m’a rendue à de multiples reprises bien plus qu’heureuse. C'est elle qui m'a conduite il y a un peu plus d'un an en Afrique du Sud, où j'ai vécu les 3 mois les plus incroyables de mes 30 ans d'existence.
Puis après s’être faite silencieuse pendant quelques mois, elle a refait surface jeudi dernier, me faisant prendre des billets de bus à 60€ et me menant à Londres pour le week-end.
Ainsi, j’ai assisté au réveil de cette incroyable ville-monde, durant lequel j’ai rencontré un copain écureuil, qui a essayé d’être un peu trop copain (ou qui a cru que j’étais un arbre, le débat reste ouvert). J’ai pu ensuite laisser une trace de mon passage sur le Westminster Bridge.
Des achats plus ou moins permanents
J'ai eu la chance de (re)découvrir des endroits de toute beauté, parmi lesquels un magasin qui ne vend que des canards en plastique, ainsi que la rue emblématique où la pochette de Ziggy Stardust a été photographiée. Il serait ici malhonnête de dire que ces deux endroits étaient les pics de mon voyage, sachant que mes mes cinq sens n’ont pas arrêté de se régaler. Mes yeux ont ainsi flashé sur ce tote-bag que j’aime déjà d’un grand amour - j’ai d’ailleurs déjà évoqué mon amour pour Oasis sur ce blog.
Cette impulsivité a été encore plus loin et m’a fait pousser la porte d’un salon de tatouage, duquel je suis sortie avec une petite merveille sur le corps (papa/maman, comme vous pouvez le constater, je ne me suis pas arrêtée au précédent, oups ?). Quelques heures plus tard, elle m’a placée au 4e rang du public d’un musical, Bronco Billy, un spectacle impliquant des cow-boys, du disco, du soap opéra, plein de couleurs, de l’humour et de l’émotion. Oui, tout ça.
Cette impulsivité, en conclusion, m’a fait passer un très bon week-end et m’a permis, pour la première fois depuis des semaines, de vraiment bien dormir. Plaisir qu’on sous-estime bien trop, car dormir, oh my f*ing god, c’est INCROYABLE. Je vous conseille.
Certes, cette impulsivité a par le passé pu me déstabiliser. Elle arrive cependant à chaque fois de façon assez magique à me donner confiance en moi, y compris quand j’ai l’impression de n’en avoir plus aucune. Elle conduit à des expériences inattendues et enrichissantes et me permet d'apprendre davantage sur mes goûts, mes préférences et mes passions. Plus encore, elle est pour moi une façon d'éviter les regrets.
Je n’ai aucune intention ici d’étaler ma vie, ni de me prendre pour une influenceuse - d’ailleurs, j’ai lâché l’affaire de ce côté-là, j’arrive jamais à prendre des belles photos de ma nourriture. Mais je voulais juste transmettre qu’écouter son impulsivité peut être extraordinaire. Sauf si vous avez une envie soudaine d’épouser Florian Philippot. Ne faites pas ça.
Faites attention à vous et n’hésitez pas à vous faire confiance.
Vous verrez, la sensation est géniale.
